+ BECAUSE YOU'RE MY FRIEND
J’étais appuyée sur mes avants bras et je réfléchissais. Je réfléchissais à tout et à rien en même temps. Mes idées étaient confuses dans ma tête et je ne savais pas pourquoi. J’étais à peine âgée de neuf ans et je me tourmentais déjà. Mais le pire, c’est que je ne savais mais pas pourquoi ! J’entendis la voix de mon père s’élever dans le long couloir de la maison de ma famille. Bien sur, je sortis de mes pensées pour aller voir ce qu’on voulait que je fasse. J’étais habituer avec mes parents, on me demandait toujours des services quelconques. Je commençai à courir et je levai la tête vers mon père d’un regard doux et interrogateur. Il me répondit en me pointant le salon privé. Il devait y avoir quelqu’un dans ce cas. Je le suivis pour voir qui s’était. Ma curiosité prenait encore le dessus. Un grand sourire se dessina sur mon visage quand je reconnu la famille Allister. C’était de bons amis à mes parents, donc ils se voyaient souvent. Je fis signe à River, le fils de madame et monsieur Allister, de me suivre. River était l’un de mes plus vieux amis. Je le connais depuis toujours et je l’appréciais énormément. Mais en même temps, je n’imagine pas comment je vivrais sans lui. D’un an mon ainé, il a toujours pris ma défense comme un grand frère, celui que je n’ai jamais eu. Nous fûmes arrivés dans le bureau de mon père. J’aimais bien cet endroit et ça ne dérange point mon père qu’on lui emprunte pendant qu’il discutait avec des invités. «
Tu as vu la nouvelle couleur de cheveux de ma mère ? Ça fait vraiment peur. Non, je déteste ce vert, ça ne lui va vraiment pas bien. », me dit River en riant. Je me mis à rire à mon tour. Personnellement, je n’ai jamais changé, du moins pour le moment, la couleur de mes cheveux. J’ai les cheveux orange foncés, et on me dit que ça me va très bien. Alors pourquoi changer ? «
Tu sais que bientôt, elle va vouloir que tu portes une perruque rose ? » Je me moquait de lui, bien sur. Je n’aimais pas prendre autant de place que mes parents. Peut-être finirais-je par changé d’avis un jour où l’autre. Mais sûrement pas pour bientôt.
+ DIE YOUNG
Les larmes coulaient encore le long de mes joues. Je n’arrivais simplement pas à y croire. Elle était morte. Belle et bien et pour toujours. Je n’arrivais pas à croire que je ne la reverrais jamais. Bien sur, parfois elle me tapait un peu sur les nerfs, mais je ne souhaitais pas sa mort. Non, c’était ma mère. Elle avait une place très importante dans ma vie que personne ne pourrait prendre. Elle allait être enterrée avec le corps de tous mes ancêtres en ce jour pluvieux. Oui, le ciel la pleurait. Puisqu’elle était une femme très importante dans la société, plusieurs personnes que je n’arrivais pas à replacer étaient présentes. Mais ce qui me faisait le plus de peine, était le fait que je n’avais même pas plus lui annoncer une super nouvelle. J’avais finalement été choisi comme styliste. Je commencerais aux prochains jeux. On m’avait assigné le district quatre, soit celui de la pêche. Elle aurait été si fière de moi. Mais au lieu de me réjouir avec elle, je pleurais sa perte. Je n’arrivais pas à croire que ça m’arrivais, que ça nous arrivait. Mon père était tout aussi attristé que moi par sa mort. C’était très difficile, vous pouvez me croire. Plusieurs personnes ne donnaient leurs condoléances, mais pour dire vrai, ce n’était pas du tout ce dont j’avais besoin. Non, j’avais besoin d’être seule pour pleurez toutes les larmes de mon corps. Ce que j’aurais voulu c’est de me retrouver dans ma chambre, en boule dans mon lit. Mais je devais rester là, a tenté d’être compréhensive. C’était totalement ridicule. Quelqu’un me prit dans ses bras en me disant que tout allait bien se passer. Je savais donc que je pouvais maintenant pleurez toutes les larmes de mon corps, sans que personne ne me voit. Bien sur on m’attendait surement, mais j’en avais besoin. C’était vraiment difficile pour moi. River m’amena à part pour qu’on puisse être tranquille. Je réussis à peine à lui dire un simple merci. Je lui étais très reconnaissante de m’avoir sortie de là «
Ça va allez ? » Je fis oui de la tête. Bien sur ce oui voulait dire non, je venais tout de même de perdre ma mère, je n’allais pas allez bien en quelques jours. Non ça prendrait de temps, j’avais besoin de ce temps. Je pus finalement le remerciez correctement. J’avais arrêté de pleurer, mais je n’étais pas encore prête à revoir tout ce monde.
+ A NEW LIFE
Je regardai mon tribut avec un sourire dessiné aux lèvres. J’étais franchement fière de moi. On ne serrait surement pas déçu de mon travaille. J’avais beau n’avoir que dix-huit ans, j’étais très habile de mes mains. J’étais satisfaite, c’est tout à fait le résultat que j’avais longtemps recherché. «
N’est-ce pas magnifique ? Tu es vraiment superbe dans cette tenue. On dirait qu’elle t’était destinée. » Il n’avait pas vraiment l’air enthousiaste d’être là. Mais en même temps je le comprenais. S’il voulait gagner, il devrait tuer des gens, très certainement. Ça me faisait pitié, sérieusement. Je détestais voir les gens mourir et ça depuis ma naissance. Du plus loin que je me souvienne, je n’avais jamais aimé l’idée de jeune dans une arène qui devait s’entre-tué. C’était totalement répugnant. «
Je te souhaite bonne chance, Neo. Sache que je comprends ce que tu ressens, ça ne doit vraiment pas être facile. Mais n’oublie pas, reste qui tu es et tout ira bien. » J’affichai un regard sourire triste avant de le laisser rejoindre sa co-tribut. Dommage que seulement l’un des deux avait la chance de revenir à la maison. Ils avaient l’air de charmante personne. Et ça me ferait encore plus de peine de les voir mourir, l’un ou l’autre après avoir fait leurs habits. Mais, quoi qu’il arrive, ils resteront gravés dans ma mémoire comme des héros, puisque c’est ce qu’ils sont en quelque sorte.